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Textes fugitifs. Le récit d’esclave au prisme de l’histoire du livre

Michaël Roy

Publié le 1 décembre 2017 Mis à jour le 1 décembre 2017

Lyon, ENS Éditions, 2017.

Contrairement aux esclaves des colonies françaises, les esclaves américains ont laissé de nombreux récits autobiographiques, parus pour la plupart dans les décennies ayant précédé la guerre de Sécession. Ces « récits d'esclaves » (slave narratives) – ceux de Frederick Douglass et William Wells Brown, Sojourner Truth et Harriet Jacobs, Charles Ball et Solomon Northup – font aujourd'hui pleinement partie du canon littéraire américain. Comment des femmes et des hommes parfois à peine rescapés des plantations sudistes sont-ils parvenus à écrire ou à faire écrire, puis à publier, le récit de leur servitude ? Quelle place ces récits ont-ils occupée dans le champ littéraire et politique des années 1830 aux années 1860 ? Dans quelles conditions ont-ils été redécouverts, après un siècle d’oubli, pendant la seconde moitié du xxe siècle ?

À partir d’études de cas portant sur des récits d’esclaves connus et moins connus, cette étude met à profit les outils de l’histoire du livre pour éclairer les circonstances de publication, de circulation et de réception de ces textes fondateurs de la tradition littéraire africaine-américaine.

Michaël Roy est maître de conférences en civilisation américaine à l’Université Paris Nanterre. Il a commenté et traduit de l'anglais les Confessions de Nat Turner.

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Mis à jour le 01 décembre 2017