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Les communautés et cultures lesbiennes au Royaume-Uni durant la seconde moitié du XXe siècle

Publié le 22 octobre 2025 Mis à jour le 6 novembre 2025

Séance du séminaire OAB organisée par Sarah Feustle en partenariat avec le séminaire Aliénation/Emancipation Présentations de Sarah Feustle et Caroline Seyer Discutante : Laurence Gervais

Date(s)

le 12 novembre 2025

Le 12 novembre de 17h à 19h
Lieu(x)

Bâtiment Max Weber (W)

En mode hybride : dans la salle de séminaire 2 du Bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre, et à distance grâce à ce lien de connexion : https://meet.google.com/qjt-emed-wyn 
Séance du séminaire OAB organisée par Sarah Feustle
En partenariat avec le séminaire Aliénation/Emancipation


Les communautés et cultures lesbiennes au Royaume-Uni durant la seconde moitié du XXe siècle
 Sarah Feustle (Université Paris Nanterre) & Caroline Seyer (Université Paris Cité)

Discutante :  Laurence Gervais (Université Paris Nanterre)

Salle de séminaire 2 du Bâtiment Weber, Université Paris Nanterre, et en visioconférence en cliquant sur ce lien de connexion.
Mercredi 12 novembre 2025 de 17h-19h
 
Sarah Feustle, doctorant.e contractuel.le, CREA
Lesbian culture, politics, and identity in Sappho magazine (1972-81)

The magazine Sappho, founded in 1972 as successor to Britain’s first lesbian magazine, Arena Three, aimed to bring lesbians across the UK together in the early years of gay liberation. Sappho put women in contact and fostered discussions of lesbian politics, activism, and culture within its pages and during its monthly meetings. Though based in London and speaking initially to a largely middle-class British audience, Sappho quickly spread beyond national boundaries, and increasingly included international perspectives. In eight volumes published across nine and a half years, Sappho evolved from a site of connection for isolated lesbians to a forum for debate on identity and politics, as well as a showcase of developing lesbian art and culture. Though allied to the Women’s Liberation Movement and to various gay liberation groups, Sappho developed its own distinct voice at the intersection of these movements. Sappho was produced entirely by volunteers, and the majority of its contents were sourced directly from readers; its pages thus hold a wide variety of voices and experiences, providing a complex and nuanced picture of lesbian identity in the 1970s that resists popular generalising assumptions. This presentation will give an overview of Sappho’s history and activities, before looking more closely at contents which belie a vested interest in art, culture, identity, and international solidarity.

 
Caroline Seyer, doctorante contractuelle, ECHELLES (Paris Cité)
Maternité lesbienne, légalité et santé des femmes : Penser la circulation des savoirs et des pratiques profanes en Grande-Bretagne, 1970-1990

Dans le cadre d’un mouvement des femmes grandissant à la fin des années 1970 en Grande-Bretagne, de nombreuses pratiques de self-help se répandent et se démocratisent. Il s’agit pour les femmes de verbaliser la méfiance parfois ressentie envers le corps médical, mais également de prendre en charge leur propre corps en démocratisant les savoirs. Cette nouvelle éducation féminine prend place dans des lieux variés, souvent militants : dans des centres de femmes organisant des ateliers d’auto-gynécologie, ou des locaux associatifs accueillant des groupes féministes. Dans ces espaces, les questions de sexualité́ et de normes de genre font également partie des débats et des discussions.
Dans cette communication, il s’agira donc de penser la place des femmes lesbiennes dans le mouvement des savoirs pratiques et théoriques concernant les questions de santé des femmes à la fin du vingtième siècle en Grande-Bretagne. Par ailleurs, au sein de ces lieux où se mêlent combats militants et questions intimes, nous pourrons interroger la place de la remise en question du concept de famille nucléaire, dans une ère où apparaissent et se développent des modèles « hors-normes », notamment à travers l’exemple des familles lesboparentales. En quoi ces lieux militants, féministes et féminins permettent-ils une circulation des savoirs qui amène de nombreuses lesbiennes à envisager, puis à s’engager dans la parentalité́ ? Dans un contexte juridique ne leur autorisant pas de procréation in-vitro en tant que couple homosexuel, les lesbiennes trouvent, grâce et à travers le mouvement des femmes pour la santé, de nouvelles possibilités de faire famille.

Le séminaire a lieu en mode hybride : dans la salle de séminaire 2 du Bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre, et à distance.

Mis à jour le 06 novembre 2025