Version française / Séminaires
- Libellé inconnu,
Séminaire de Politiques américaines - Laurence Gervais
Publié le 14 décembre 2020
–
Mis à jour le 18 octobre 2021
Laurence Gervais présentera son livre Le Sexe de la ville. Identités, genre et sexualités dans la ville états-unienne (Syllepse, 2020) Discutante : Soukayna Mniai
Date(s)
le 12 janvier 2021
17h-18h30
Lieu(x)
Bâtiment Ida Maier (V)
Dans un pays, les États-Unis, où les relations de genre sont fortement liées à l’histoire de son territoire urbain, sexe, genre et sexualités imprègnent l’espace des villes.
Cet ouvrage se propose de nous en révéler les liens.
Dans une première partie historique, il nous fait découvrir comment les espaces genrés et ségrégués se sont construits dans l’histoire des États-Unis et de ses villes.
Il explore comment le partage de l’espace public entre les sexes s’est organisé.
La ville d’aujourd’hui a-t-elle toujours « mauvais genre » comme le croyaient les progressistes du 19e siècle (homosexualité, queerness, prostitution…)?
Ou, au contraire, les municipalités jouent-elles désormais de la diversité de la ville pour mieux la «vendre», notamment aux femmes, à qui la ville est censée «faire peur»?
Existe-t-il aujourd’hui un droit à la ville « genré », c’est-à-dire déterminé par le genre ?
Fondé sur de nombreux entretiens menés dans la ville de Chicago et s’appuyant sur les théories des géographes féministes anglo-saxonnes, trop ignorées en France, cet ouvrage s’interroge sur la co-constitution d’identité de genre et de l’espace urbain aux États-Unis, et plus généralement sur la relation entre sexe et ville.
Chemin faisant, l’autrice nous dévoile les nouvelles divisions genrées qui se déploient au détour de nos rues. Elles ont des effets sur la propriété foncière, sur l’architecture, sur les magasins, le mobilier urbain, les cafés, etc., ainsi que les stratégies de résistance des intéressé·es pour occuper la ville.
Un ouvrage sur une question qui interpelle autant le féminisme que la sociologie urbaine.
Cet ouvrage se propose de nous en révéler les liens.
Dans une première partie historique, il nous fait découvrir comment les espaces genrés et ségrégués se sont construits dans l’histoire des États-Unis et de ses villes.
Il explore comment le partage de l’espace public entre les sexes s’est organisé.
La ville d’aujourd’hui a-t-elle toujours « mauvais genre » comme le croyaient les progressistes du 19e siècle (homosexualité, queerness, prostitution…)?
Ou, au contraire, les municipalités jouent-elles désormais de la diversité de la ville pour mieux la «vendre», notamment aux femmes, à qui la ville est censée «faire peur»?
Existe-t-il aujourd’hui un droit à la ville « genré », c’est-à-dire déterminé par le genre ?
Fondé sur de nombreux entretiens menés dans la ville de Chicago et s’appuyant sur les théories des géographes féministes anglo-saxonnes, trop ignorées en France, cet ouvrage s’interroge sur la co-constitution d’identité de genre et de l’espace urbain aux États-Unis, et plus généralement sur la relation entre sexe et ville.
Chemin faisant, l’autrice nous dévoile les nouvelles divisions genrées qui se déploient au détour de nos rues. Elles ont des effets sur la propriété foncière, sur l’architecture, sur les magasins, le mobilier urbain, les cafés, etc., ainsi que les stratégies de résistance des intéressé·es pour occuper la ville.
Un ouvrage sur une question qui interpelle autant le féminisme que la sociologie urbaine.
Mis à jour le 18 octobre 2021