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First Nations and The (Un-)Weaving of History

Publié le 2 juillet 2024 Mis à jour le 19 septembre 2024
Date(s)

du 26 septembre 2024 au 27 septembre 2024

Lieu(x)

Bâtiment Max Weber (W), Bâtiment Alice Milliat (S), Bâtiment Maurice Allais (G)

Le colloque First Nations and The (Un-)Weaving of History aura lieu les 26 et 27 septembre 2024 

Cette rencontre servira d’événement de lancement du projet Diaspolinks-Indigenous Lines. Pour l’inauguration du cycle de rencontres, nous choisissons de nous concentrer sur l’Amérique du Nord, plus particulièrement les Premières Nations au Canada. Le colloque rassemblera des universitaires et des plasticiens, des conservateurs, des étudiants et des acteurs de la société civile autour d’une réflexion sur les fondements épistémologiques de la constitution des savoirs, sur mais aussi par les communautés autochtones, et les nouvelles formes d’intégration et de pédagogie que cela implique. Le colloque se déroulera dans une perspective d’élaboration commune et d’échange de savoirs. 
Nous réfléchirons aux modalités du dialogue épistémologique et à l’intégration d’une praxis de co-construction des savoirs, qui représente l'intégration dynamique entre théorie et pratique permettant de rompre avec les modèles traditionnels souvent centrés sur des paradigmes occidentaux. Elle témoigne de l’affirmation d’un engagement profond envers la justice épistémique et la reconnaissance des voix et des savoirs autochtones qui tendent à être effacés. Le colloque interrogera ainsi les différentes épistémè(s) en s’appuyant sur des théories qui tendent à une intégration des pratiques cognitives (qu’il s’agisse d’anthropologues comme Latour ou Descola ou des théoriciens du « sud global » comme Boaventura de Sousa Santos). 

Lors de ce colloque l’artiste anishinaabe (Odawa) Barry Ace présentera sa vision de la transmission du savoir ancestral. En fabriquant avec le public des médaillons en perles (des pièces uniques) en se fondant sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, il réactivera un héritage politique, juridique, artistique et symbolique tout en créant un espace de transmission intergénérationnelle et interculturelle, et de revitalisation du patrimoine et de la culture autochtone en adéquation avec la complexité des réalités culturelles et sociales. Il s’agit pour lui de créer des liens entre passé et présent, savoir, art et pouvoir.
 
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Mis à jour le 19 septembre 2024